Billet

Publié le par GALET

   J’étais là, à comater devant mon écran… Non pas que je m’ennuyais, non ! Puisque je vous visitais ! Mais je me fustigeais mollement, en me disant qu’il faisait beau, et que je devrais faire quelque chose… Mais je FAIS quelque chose ! Se révoltait une petite partie de moi…

   Et puis… Le téléphone a sonné ! Quelqu’un que j’apprécie énormément, mais dont je ne reconnais pas encore la voix, parce qu’il n’est pas dans nos habitudes de communiquer ainsi. Et nous avons parlé, de tout mais pas de rien, de la politesse, de l’éducation des enfants, de l’écriture et de ce qu’on en fait, de ces choses qui nous ont rapprochées, puis nous avons raccroché.

   Dehors, le soleil était toujours aussi insolemment éclatant, et m’invitait. Que faire ? M’installer dans le jardin, et ne pas faire de ces pages d’écriture que je dois remettre, jeudi, à l’Atelier, un pensum, mais plutôt un réel moment de plaisir ? Oui, c’est cela ! Je me suis donc accordée un instant de lecture de ce qui avait été dit avant je que reçoive ce texte, puisqu’il s’agit d’une nouvelle « tournante », et puis j’ai chassé une mouche, et puis j’ai eu envie d’un thé, et puis je me suis dit que non, décidément, je ne pouvais pas laisser la pelouse dans cet état !    

007    Alors j’ai chaussé mes bottes (pas celles de 7 lieues, mon jardin est trop petit), sorti la tondeuse et réussi (oh, miracle !) à la démarrer – mais les autres fois, avais-je suffisamment insisté – enfilé mes gants, sorti le grand sac et… filé chercher l’appareil photo pour immortaliser ces pauvres fleurs qui ne s’attendaient pas à pareil carnage, et là, j’ai eu une petite pensée pour Marie,

 

mais je ne me suis pas laissée freiner par le remord et j’ai foncé ! Plus vite commencé, plus vite fini ! Et toujours le soleil ! J’en ai même sorti mon chapeau ramené du Vietnam ! 014

   Au bout d’une heure, l’herbe était coupée, non sans une pensée émue cette fois-ci pour la chèvre qu’on me propose si souvent… Et voyez le résultat : un jardin vert et tranquille (là, je ne montre que l’arrière) que le rouge-gorge va venir arpenter ce soir, un parasol déplié (eh oui, toujours le soleil) et… des pages qui attendent toujours d’être continuées. Alors, je vous laisse !

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   Au fait, c’est le premier printemps que je passe dans cette maison, et je fais des découvertes. Regardez, il n’y en a pas beaucoup, mais je vais surveiller !002-copie-1

   Et merci, Amie, de m'avoir tirée de ma léthargie !

Publié dans Le livre de la vie

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Q
<br /> Ben non, pleure pas... je serais venue un peu plus tôt pour te filer un coup de main. :)<br /> <br /> <br /> Douce nuit... Je t'embrasse.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Ah, je me disais, aussi ! Mais ton autre offre est tout aussi alléchante, et je t'en remercie !<br /> <br /> <br /> <br />
Q
<br /> Tu as travaillé magnifiquement !!!<br /> <br /> Superbe jardin sous le soleil !<br /> <br /> Personnellement, je me serais bien assise sous ton parasol pour travailler... et qui sait, j'aurais pu peut-être te donner un coup de main ?<br /> <br /> (pas encore pour manger les fraises, mais ça ne saurait tarder... surveille bien ! :))<br /> <br /> Passe une douce soirée. Je t'embrasse.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Ah bon, tu aurais simplement attendu que j'ouvre le parasol ? Oh...<br /> <br /> <br /> <br />